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86 % de tous les sites olympiques permanents toujours en service, selon un rapport actualisé du CIO

Release Date: 23 Oct 2025
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23 octobre 2025 - Une nouvelle analyse des sites montre que 86 % de tous les sites permanents utilisés pour les Jeux Olympiques depuis Athènes 1896, et 94 % des sites datant du XXIe siècle, sont encore utilisés aujourd'hui. S'appuyant sur le rapport d’origine de 2022, cette étude actualisée inclut désormais les sites de Tokyo 2020 et de Beijing 2022, soulignant la façon dont les Jeux continuent d'apporter des bienfaits durables à leurs communautés d'accueil.

Publié ce jour à l’occasion du Forum sur l'héritage olympique qui se tient à PyeongChang, en République de Corée, le rapport mis à jour, intitulé “Plus de 125 ans de sites olympiques : utilisation après les Jeux” porte sur 982 sites qui ont accueilli des cérémonies de remise de médailles, des cérémonies d'ouverture et de clôture et des villages olympiques au cours de 53 éditions de Jeux, depuis Athènes 1896 jusqu’à Beijing 2022.

Les sites olympiques répertoriés sont utilisés à des fins multiples, qu'il s'agisse d'activités sportives d'entraînement et de compétition ou d'activités non sportives, liées à la culture, aux loisirs, à des actions communautaires ou à des activités commerciales.

“Nous sommes fiers de confirmer que 86 % des sites olympiques restent à ce jour en service. C’est la preuve manifeste de l'héritage à long terme des Jeux”, a déclaré Christophe Dubi, directeur exécutif des Jeux Olympiques au CIO. “Les résultats sont éloquents : les éditions récentes des Jeux laissent un héritage encore plus solide et plus durable, en faveur des villes hôtes et de leurs communautés. Nous espérons d’ailleurs que chaque nouvelle édition continuera sur cette lancée”.

“En étudiant la manière dont les anciens sites olympiques sont utilisés après les Jeux, nous avons identifié des stratégies visant à optimiser au maximum leur valeur sur le long terme”, a déclaré Marie Sallois, directrice du développement durable au CIO. “Une utilisation polyvalente tout au long de l'année permet de maintenir la pertinence et le fonctionnement des installations. En privilégiant l'utilisation de sites existants ou temporaires, et en ne construisant de nouvelles infrastructures que lorsqu’un besoin durable est clairement identifié, les villes hôtes peuvent aligner l’organisation des Jeux avec leurs objectifs de développement”.


Coup de projecteur sur deux nouvelles éditions des Jeux

100 % des sites permanents de Tokyo 2020 et de Beijing 2022 toujours en service

  • Les 33 sites permanents de Tokyo 2020 sont toujours utilisés, y compris cinq sites des Jeux de 1964 tels que le stade national de Yoyogi et le parc équestre. Sur chaque site, un opérateur a été désigné et un plan d'héritage élaboré, afin d’accueillir des événements destinés aux communautés locales et aux athlètes de haut niveau, entre séances de remise en forme, sessions d'initiation et compétitions internationales.
  • Les 16 sites permanents des Jeux de Beijing 2022 continuent de fonctionner. Parmi eux figurent 12 sites de compétition, dont quatre ont été construits à l'origine pour les Jeux de Beijing 2008 et réaffectés par la suite aux sports de glace. Polyvalents et utilisés tout au long de l'année, ils accueillent des activités sportives, culturelles et récréatives, viennent en soutien aux athlètes de haut niveau et sont au service des communautés locales.

Autres conclusions principales

  • 87 % des grands complexes olympiques (stades, villages, bassins, vélodromes, tremplins de saut à ski, centres de glisse et stades de hockey sur glace), sont toujours en fonction.
  • Les sites permanents, qu'ils soient nouvellement construits ou existants, restent utilisés, selon des pourcentages similaires.
  • La proportion des sites temporaires a augmenté au XXIesiècle dans le but d'éviter la construction de structures permanentes lorsqu'il n'y a pas de besoin à long terme.

Optimiser au maximum les bienfaits sur le long terme pour les hôtes

Conformément à l'Agenda olympique du CIO, les Jeux Olympiques visent à s'adapter aux territoires qui les accueillent et à contribuer à faire accélérer leurs plans de développement à long terme, tout en minimisant leur empreinte. Paris 2024 a fait appel à 95 % de lieux existants ou temporaires, ce qui a permis aux organisateurs de réduire de moitié l'empreinte carbone de ces Jeux, par rapport à ceux de Londres 2012 et de Rio 2016. Milano Cortina 2026 répartira les épreuves entre des sites existants, minimisant ainsi les nouvelles constructions, tout en s'appuyant sur l'expertise de l'Italie en matière d'accueil de compétitions de classe mondiale. S’agissant de Los Angeles 2028, ces Jeux seront organisés sans nécessiter la construction d’un seul nouveau site permanent, les organisateurs ayant adopté une approche de “réutilisation radicale” qui optimise l'efficacité et la durabilité.

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