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Les jeunes leaders du CIO utilisent le pouvoir du sport pour rassembler les populations

Release Date: 23 Jun 2022

23 juin 2022 - À l'occasion de l'édition 2022 de la Journée olympique, laquelle célèbre la capacité du sport à favoriser la paix et la compréhension, nous vous présentons certains des participants au programme des jeunes leaders du Comité International Olympique (CIO) qui tirent parti du pouvoir du sport pour instaurer la paix et la solidarité entre les communautés.

Le pouvoir unique qu'a le sport de jeter des ponts et de rassembler les populations, lequel se manifeste lors de chaque édition des Jeux Olympiques, est célébré cette année à l'occasion de la Journée olympique sur le thème "Ensemble, pour un monde pacifique". C'est un thème qui fait largement écho au programme des jeunes leaders du CIO – une initiative qui, soutenue par son partenaire fondateur Panasonic, fournit aux entrepreneurs sociaux en herbe un financement de départ ainsi que des possibilités d'apprentissage et de mentorat afin de lancer des projets qui utilisent du pouvoir du sport pour faire une différence au sein de la société.

Afin de créer un monde pacifique, il est essentiel d'opérer un changement au niveau local. Aussi de nombreux jeunes leaders du CIO ont-ils mis leurs projets au service de la promotion de la paix par le sport dans leurs communautés locales respectives. Ils nous expliquent ici plus en détail leurs projets et les objectifs qu'ils poursuivent.

"Mon objectif est d'apporter paix et espoir en ces temps difficiles"

Ayant pris une raquette de tennis de table pour la première fois à l'âge de huit ans pour suivre les traces de ses sœurs, la jeune leader du CIO Mayssa Bsaibes est non seulement devenue championne nationale du Liban, mais a également été classée numéro un du pays pendant dix années consécutives.

Mayssa Bsaibes a eu à cœur d'aider la population au Liban après l'effondrement de l'économie du pays, qui a laissé de nombreux citoyens en situation d'extrême vulnérabilité. Pour apporter aux personnes concernées un peu de sérénité dans ces circonstances difficiles, Mayssa Bsaibes a fondé Keep-PING Hope, un projet qui offre à ces personnes la possibilité de participer à des séances de tennis de table dirigées par des entraîneurs de niveau national.

"Je n'ai pas quitté mon pays parce que j'espère un changement", confie Mayssa Bsaibes. "Grâce à mon projet, j'ai réussi à concilier ma carrière et ma passion pour concevoir des tables et des raquettes de tennis de table durables, colorées et bon marché pour les enfants défavorisés et traumatisés qui vivent en orphelinat. Nous organisons des activités autour du tennis de table avec des joueurs et des entraîneurs nationaux et proposons des ateliers sur les compétences de vie et le bien-être. Mon objectif est d'apporter paix et espoir aux enfants libanais en ces temps difficiles."

"La paix pour offrir des chances égales à tous"

Waleed Abu Nada, jeune leader du CIO, a fondé The Champ Camp, un projet communautaire mené en Jordanie qui avait pour ambition de départ d'encourager la participation des jeunes au sport dans le but de soutenir leur développement. Depuis, le projet a évolué et s'attaque désormais à des problèmes sociaux graves dans les communautés locales.

Grâce à son programme sportif, The Champ Camp offre aux jeunes du camp de réfugiés palestiniens d'Al-Baqa'a la possibilité de jouer un rôle clé dans leur communauté et de dialoguer avec les autres membres, tout en se débarrassant des cases sociales prédéfinies auxquelles ils sont souvent cantonnés.

"Dans un contexte où les jeunes filles ont des rôles prédéfinis dans la société, The Champ Camp a réussi à faire tomber les barrières en donnant naissance à la plus grande équipe féminine arabe d'haltérophilie du monde", précise Waleed Abu Nada. "Non seulement notre travail a permis d'offrir des chances égales aux jeunes réfugiés palestiniens, mais il a également suscité l'intérêt du monde entier pour leurs histoires et leurs luttes et mis en avant le besoin urgent d'apporter une solution juste à leur sort."

"La paix, c'est lorsque vos combats et vos chances de réussite ne sont pas définies par les origines ethniques, la religion, la race ou le sexe", ajoute Waleed Abu Nada. "La paix, en définitive, c'est offrir des chances égales à tous, de sorte que la vie de chacun soit le fruit du libre arbitre, du talent et le résultat d'un travail acharné, et non des circonstances."

"La paix est la liberté de choisir sa voie"

De même, Mirjana Ivkovic a axé son projet de jeunes leaders du CIO sur les réfugiés et les migrants, et souhaite en particulier faire tomber les barrières qui freinent l'intégration et peuvent donner aux personnes concernées un sentiment d'isolement. Travaillant dans cinq centres de réfugiés en Serbie, le projet Hi5 Happy Caravan a pour ambition d'utiliser le sport comme langage commun pour aider les communautés à se rassembler et à trouver la paix malgré les circonstances.

Ainsi que l'a indiqué Mirjana Ivkovic : "Pour moi, la paix est la liberté de choisir sa voie et la capacité de vivre sans avoir peur de quoi que ce soit." "Grâce à Hi5 Happy Caravan, nous aidons les personnes qui ont dû quitter leur pays pour fuir la guerre. Les activités sportives deviennent des outils permettant de faire tomber les barrières et de créer un monde meilleur grâce au sport."

"La paix est un endroit où chacun se sent en sécurité"

La spécialiste du ski alpin Sophia Papamichalopoulos, qui a participé aux Jeux Olympiques d'hiver de Vancouver 2010, a elle aussi souhaité aider les personnes touchées par les guerres et les conflits. Son pays d'origine, Chypre, a longtemps connu cette division, mais elle a également pu constater de visu de quelle manière le sport pouvait être utilisé pour favoriser la paix entre des populations en conflit.

Ainsi que l'a déclaré Sophia Papamichalopoulos ; "Pour moi, la paix, c'est un endroit où tout le monde se sent en sécurité, où il existe une compréhension et un respect mutuels des valeurs et des opinions de chacun. Où la violence n'a pas sa place."

Inspirée par l'unité affichée aux Jeux Olympiques d'hiver de PyeongChang 2018 entre les athlètes de la République de Corée et de la République populaire démocratique de Corée, la jeune leader du CIO a développé le programme "Winds of Change". Son initiative entend utiliser la voile pour rassembler les différentes communautés chypriotes de l'île et nouer des liens durables qui amélioreront les relations.

Et d'ajouter : "Le projet "Winds of Change" donnera naissance à la première équipe intercommunautaire à naviguer autour de notre île divisée de Chypre. Ce sera l'occasion pour les participants de développer des compétences uniques et de nouer une amitié exceptionnelle en vivant et en naviguant ensemble sur un bateau. Le projet a pour ambition d'inciter d'autres personnes à proposer des activités entre communautés sur l'île, d'encourager l'utilisation du sport comme vecteur de paix et de promouvoir la paix au niveau mondial."

Pour en savoir plus sur le pouvoir unique du sport comme outil au service de la paix et du développement, vous pouvez écouter les podcasts "We Have a Goal" sur le site web olympics.com de Sophia Papamichalopoulos et Waleed Abu Nada.

"We Have a Goal" est une série spéciale de podcasts en quatre épisodes, soutenue par le partenaire olympique et paralympique mondial Panasonic. La série est animée par Amy Purdy, paralympienne et conférencière motivante, laquelle parle aux jeunes leaders du CIO de leur propre parcours et de la manière dont ils font évoluer les choses dans les domaines de l'égalité des genres, de l'instauration de la paix, de l'inclusion et de la durabilité.

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