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Edda Hannesdóttir s'apprête à entrer dans l'histoire en devenant la première triathlète islandaise à participer aux Jeux Olympiques

Release Date: 10 Jun 2024
Edda Hannesd ttir set to make history as first triathlete from Iceland to compete at Olympic Games

10 juin 2024 – Dans le cadre de notre série consacrée aux boursiers de la Solidarité Olympique qui se préparent pour les Jeux de Paris 2024, l'Islandaise Edda Hannesdóttir nous explique comment elle a surmonté de graves blessures ainsi que les obstacles liés au fait d'être originaire d'un petit pays, alors qu'elle poursuit son rêve olympique.

Edda Hannesdóttir vient de recevoir l'excellente nouvelle qu'elle sera sur la ligne de départ de l'épreuve de triathlon des Jeux Olympiques de Paris 2024 dans moins de deux mois.

"C'est évidemment très important pour moi", confie-t-elle. "Avoir la chance d'être la première Islandaise à participer au triathlon est incroyable. C'est un rêve que je caresse depuis quelques années déjà et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour atteindre cet objectif."


Le rêve d'Edda Hannesdóttir est désormais à portée de main, après s'être remise de deux graves blessures et avoir participé à des compétitions dans le monde entier pour obtenir les points de classement nécessaires à l'obtention de son billet pour les Jeux de Paris 2024. Cependant, les défis auxquels elle est confrontée ne se limitent pas à l'aire de compétition.

En Islande, pays qui compte environ 377 000 habitants, les triathlètes disposent de peu de moyens financiers. Par conséquent, Edda Hannesdóttir doit souvent payer elle-même ses billets d'avion et son hébergement pour les compétitions, et elle voyage généralement seule.

Cela peut la désavantager par rapport aux triathlètes originaires de pays disposant de plus de ressources, lesquels participent souvent aux compétitions avec un entourage important.

Mais les progrès de l'Islandaise sont désormais facilités par une bourse de la Solidarité Olympique.

Sans le soutien de la bourse de la Solidarité Olympique, je ne pourrais pas faire tout cela. Venant d'un si petit pays, nous n'avons pas énormément de fonds publics consacrés au sport. Il est extrêmement difficile de subvenir à ses propres besoins. Il y a également moins de chances d'obtenir des sponsors qui vous apportent des ressources financières.

Edda Hannesdóttir – Boursière de la Solidarité Olympique

Et d'ajouter : "Pour moi, avoir accès à un soutien comme celui offert par la Solidarité Olympique signifie que je peux ne pas travailler beaucoup ou même ne pas travailler du tout, et que je peux me concentrer sur ce que je dois faire pour être en bonne condition physique et prête."

"Je peux désormais voyager pour participer à des courses afin d'accumuler des points en vue des Jeux Olympiques. Cela change tout, parce que je ne serais pas là sans cela, à 100 %."


Surmonter les blessures

Le parcours pour en arriver là n'a pas été un long fleuve tranquille pour Edda Hannesdóttir, laquelle a été opérée deux fois au cours des quatre dernières années. Certes, elle aurait largement préféré participer à des compétitions pendant cette période, mais elle a admis qu'elle avait énormément appris durant cette pause forcée.

Elle a notamment expliqué qu'elle avait abordé le processus de rééducation suite à sa première blessure de manière "agressive", mais qu'elle s'était rendu compte, la deuxième fois, qu'il valait mieux donner la priorité à sa santé physique et mentale.

"Pour ma première blessure, je pensais différemment, probablement parce que j'étais très inquiète", a-t-elle reconnu. "Cette fois-ci, j'ai senti que cela me changeait et me permettait de grandir en tant que personne et en tant qu'athlète."

"Lorsque j'ai recommencé à courir cette année, je me suis sentie plus forte mentalement et plus sereine. Je pense que c'est une chose que j'ai apprise de ma blessure – lorsque j'étais blessée, je devais vraiment prendre les choses au jour le jour.

"Parfois, c'était difficile – en tant qu'athlète, vous pensez toujours au prochain objectif. Ce n'est pas forcément agréable de vivre au jour le jour. Mais cela a vraiment été utile, car le jour de la course, je ne pense qu'à ce que je fais dans l'instant."

Aujourd'hui, Edda Hannesdóttir peut se permettre de rêver à une participation aux Jeux Olympiques. "Je dirais que je suis encore en train de me préparer à être en pleine forme", a-t-elle révélé. "J'aimerais être un peu plus en forme aujourd'hui, mais l'idée, c'est de me présenter sur la ligne de départ dans la meilleure condition physique possible."

Trouver le bon équilibre avec ses autres centres d'intérêt

Lorsqu'elle a pour la première fois reçu la bourse de la Solidarité Olympique, Edda Hannesdóttir – qui est diplômée en sciences politiques et a travaillé auparavant comme journaliste – a admis qu'il lui était difficile de consacrer du temps à ses autres passions, en dehors du triathlon.

"J'avais l'impression qu'il fallait que je m'investisse à 100 % et que je travaille 24 heures sur 24, 7 jours sur 7", a-t-elle expliqué. "Je devais toujours penser à mon entraînement. Ou après mon entraînement, je devais encore penser à mon entraînement ou à ce qui m'attendait. J'ai vraiment dû apprendre à gérer cela. Cela n'a pas été facile pour moi."

Au fil du temps, elle a compris l'importance de prendre de temps en temps un peu de recul par rapport au sport.

"J'ai toujours été très intéressée par la politique, l'histoire et la société en général", a-t-elle déclaré. "J'ai choisi le triathlon, mais j'aime toujours autant lire les journaux. J'ai un peu travaillé comme journaliste et je me concentrais sur la rédaction d'articles politiques ou sur des aspects politiques de la société. Ces dernières années, j'ai surtout donné la priorité au triathlon, mais j'affectionne toujours cette partie de ma vie et j'essaie de l'entretenir autant que possible."

J'ai l'impression d'avoir beaucoup évolué en tant que personne et je ne pense pas que j'en serais là aujourd'hui – en tant que personne, et pas seulement en tant qu'athlète – si je n'avais pas eu ce rêve de participer aux Jeux Olympiques. Cela m'a vraiment énormément appris et c'est un enseignement que je garderai toujours en moi.

Edda Hannesdóttir – Boursière de la Solidarité Olympique

Plus de 1 300 athlètes soutenus par la Solidarité Olympique

Ce sont 1 331 athlètes au total, originaires de 159 Comités Nationaux Olympiques (CNO) et pratiquant 26 sports, qui ont reçu une bourse de la Solidarité Olympique pour Paris 2024. La Solidarité Olympique a pour ambition d'offrir aux athlètes talentueux de tous horizons les mêmes chances de se qualifier pour les Jeux et de briller sur la scène olympique en leur accordant les fonds indispensables au financement de leur rêve olympique. L'accent est mis sur les athlètes et les CNO qui en ont le plus besoin. Les détenteurs de bourses individuelles reçoivent en effet un soutien financier sous forme d'une subvention mensuelle destinée à couvrir leur préparation – que ce soit dans leur pays d'origine ou dans un centre d'entraînement de haut niveau basé à l'étranger – et à les aider à se qualifier pour les Jeux.

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