03 avril 2024 - Le CIO se félicite de la décision du Tribunal Arbitral du Sport (TAS), qui a rejeté l'appel interjeté par l'Association internationale de boxe (IBA) contre la décision du CIO de retirer la reconnaissance de l'IBA.
Le TAS a annoncé hier :
CITATION
Dans sa sentence finale, la formation du TAS a noté qu'à la date de la décision en appel, l'IBA n'avait pas respecté les conditions fixées par le CIO pour la reconnaissance, à savoir :
L'IBA n'a pas accru sa transparence et sa viabilité financières, notamment par la diversification des revenus.
L'IBA n'a pas modifié ses procédures en matière de jugement et d’arbitrage afin d’en assurer l'intégrité, avec une période de contrôle pour les propres compétitions de l'IBA devant avoir lieu avant les Jeux Olympiques de Paris 2024.
L'IBA n'a pas assuré la mise en œuvre complète et effective de toutes les mesures proposées par le "groupe de réforme de la gouvernance" établi par le CIO, notamment le changement de culture.
FIN DE CITATION
À la suite de la suspension de l'IBA et du retrait de sa reconnaissance par le CIO, les tournois de boxe de Tokyo 2020 et de Paris 2024, y compris les processus de qualification, ont été et sont organisés par des unités en charge de la boxe mises en place par le CIO. Cette mesure a été prise pour protéger la boxe et les athlètes. En raison de l’universalité et de la grande inclusivité sociale de ce sport, le CIO souhaite que la boxe continue à figurer au programme des Jeux Olympiques.
Malheureusement, c'est loin d'être acquis pour les Jeux Olympiques de LA 2028 car, pour des raisons de gouvernance, le CIO n'est pas en mesure d'organiser un autre tournoi olympique de boxe. Pour maintenir la boxe dans le programme olympique, le CIO a besoin d'une Fédération Internationale reconnue et fiable comme partenaire, comme dans tous les autres sports olympiques.
La mise en place d'une telle fédération, qui respecte les conditions de reconnaissance du CIO, est maintenant entre les mains des fédérations nationales de boxe et de leurs Comités Nationaux Olympiques (CNO). Ces conditions comprennent la bonne gouvernance, l'intégrité des compétitions, la transparence des finances et des comptes, ainsi que l'autonomie. Toutes les fédérations nationales de boxe et tous les CNO qui souhaitent que leurs boxeurs réalisent leurs rêves olympiques et gagnent des médailles devront maintenant prendre les décisions nécessaires. Les CNO et les fédérations nationales de boxe tiennent l'avenir de la boxe olympique entre leurs mains, et les actions requises ne peuvent être plus claires.
Pour l'instant, la boxe ne figure pas au programme sportif des Jeux Olympiques de LA28. Pour remédier à cette situation, le CIO a besoin d'une Fédération Internationale partenaire pour la boxe d’ici le début de l'année 2025.