09 juillet 2025 - Découvrez comment la dernière décennie a renforcé le pouvoir des athlètes au sein du Mouvement olympique grâce aux réformes de l’Agenda olympique.
Et si nous commencions par un peu d’histoire ?
En septembre 1981, lors du XIe Congrès olympique organisé à Baden-Baden (Allemagne), la voix des athlètes s’est fait entendre pour la première fois dans l’histoire du Mouvement olympique. Sur les 25 olympiens présents, six ont été sélectionnés pour prononcer un discours devant les 469 délégués officiels sur un sujet important à leurs yeux. Parmi eux se trouvait un certain médaillé d’or olympique d’escrime, Thomas Bach.
Si leurs discours ont été brefs, ils ont eu un écho suffisamment puissant pour changer le Mouvement olympique pour toujours. Un mois plus tard, la commission des athlètes (CA) du CIO a vu le jour, sous l’impulsion du président du CIO, Juan Antonio Samaranch. Les six athlètes qui s’étaient exprimés au Congrès comptaient parmi les neuf membres fondateurs.
La commission a tenu sa première réunion en mai 1982 et a commencé à se positionner sur différents sujets, comme la lutte contre le dopage, l’égalité des genres et les conditions d’admission des athlètes. Au cours des 14 années suivantes, la commission est passée de neuf à 14 membres. En 1996, elle s’est de nouveau élargie, pour passer à 19 membres, la nouveauté principale étant que 10 d’entre eux étaient désormais élus par leurs homologues lors des Jeux.
Le plus grand changement s’est sans doute produit en 2000 lorsque les athlètes ont pu devenir membres du CIO pour la première fois, un principe encore en vigueur aujourd’hui. Sur les 15 athlètes membres du CIO, 12 sont des membres élus de la CA du CIO et la personne assurant la présidence de la CA devient aussi membre de la commission exécutive (CE) du CIO.
Ainsi, 19 ans après leurs six discours initiaux, les athlètes n’étaient plus uniquement reconnus pour leurs prouesses sportives, mais avaient aussi trouvé leur place dans le processus décisionnel du CIO et pouvaient contribuer activement à façonner l’avenir du Mouvement olympique.
Renforcer les droits et les responsabilités des athlètes
Si le rôle des athlètes n’a cessé d’évoluer entre 2000 et 2010, c’est en décembre 2014 qu’il a franchi une étape importante avec le lancement de l’Agenda olympique 2020.
Sur les 40 recommandations, cinq ont été conçues pour promouvoir la place des athlètes au sein du Mouvement olympique. Elles proposent des changements juridiques à la Charte olympique, une protection accrue des athlètes intègres, le développement de leur expérience aux Jeux Olympiques et le renforcement du soutien qui leur est apporté, à la fois sur l’aire de compétition et en dehors.
En 2021, l’Agenda olympique 2020+5, qui insiste davantage sur le renforcement des droits et des responsabilités des athlètes, a permis de poursuivre cette mission. Ces feuilles de route ont joué un rôle clé dans la promotion du rôle des athlètes dans le Mouvement olympique. « En tant qu’olympien, mettre les athlètes au centre du Mouvement revêt une signification profonde », se réjouit Jeremy Dodson, qui travaille dans le département des athlètes et a représenté les Samoa en athlétisme à Rio 2016.
« Cela témoigne de la volonté du CIO de placer leurs besoins, leur opinion et leur bien-être au cœur de chaque décision, s’assurant qu’ils ne sont pas de simples participants, mais des acteurs à part entière dans l’élaboration de l’avenir des Jeux et de la communauté sportive mondiale. »
Les athlètes au cœur des décisions
Depuis 1981, les athlètes sont passés du cœur de l’action sportive au centre du processus décisionnel du CIO. L’organisation compte désormais jusqu’à 15 athlètes parmi ses membres, un nombre égal à celui des dirigeants de Comités Nationaux Olympiques (CNO) et de Fédérations Internationales (FI). Les athlètes sont aussi présents au sein de chaque commission du CIO qui les concerne, en plus de la CE du CIO.
« Lorsqu’un sujet peut avoir un impact sur les athlètes, nos membres font partie de ces discussions et sont au courant de ce qu’il se passe », explique Emma Terho, présidente de la CA du CIO, quintuple olympienne et double médaillée de bronze avec l’équipe féminine finlandaise de hockey sur glace. « Les athlètes sont donc entendus dès les premières étapes du processus de prise de décision. Lorsque ces initiatives suivent leur cours, j’apporte le point de vue des athlètes au sein de toutes les discussions de la commission exécutive. Et lors des Sessions du CIO, 15 membres expriment cette opinion devant un public élargi. »
En tant qu’interlocutrice centrale au sein du Mouvement olympique, la CA du CIO est au cœur du réseau mondial des représentants des athlètes composé de commissions d’athlètes présentes dans l’ensemble des CNO et des FI. Ce réseau s’est considérablement élargi ces dernières années, si bien qu’aujourd’hui, plus de 190 des 206 CNO ont créé leur propre CA.
L’objectif principal est de proposer la meilleure expérience aux athlètes ; c’est la base pour construire le reste. Nous accordons une importance capitale à collaborer avec le réseau mondial parce que les problèmes auxquels sont confrontés les athlètes varient en fonction de leur origine. Cela signifie que nous communiquons au niveau local, pour s’assurer que les athlètes ont leur mot à dire, pas seulement dans leur travail quotidien, mais aussi dans la manière dont le Mouvement olympique est façonné, chez eux et aux Jeux Olympiques, bien sûr.
Emma Terho, IOC Athlete Commission Chair
Pour créer un réseau d’athlètes solide, il est essentiel que ces derniers maintiennent un lien avec le CIO et le Mouvement olympique. Que ce soit par l’engagement du président du CIO auprès des athlètes lors du Forum international des athlètes ou lors des Jeux, ou par l’expertise des membres de la CA du CIO au niveau local, ces interactions permettent de faire entendre la voix des athlètes.
« C’est un changement radical de pouvoir interagir avec eux, partager nos expériences et qu’ils partagent les leurs avec nous », explique Wilkistar Nyiro, membre de la CA du CNO kenyan, lors du récent Forum des athlètes de l’ACNOA (Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique). « Le CIO a bien fait car, désormais, nous pouvons échanger avec nos dirigeants, qui nous entendent directement. »
Un département des athlètes unique
Le réseau mondial des athlètes a pris plus d’ampleur encore lorsqu’un département des athlètes a été créé au sein du CIO, dans le cadre de l’Agenda olympique 2020+5. Fondé en mai 2021, le département est dirigé par Kaveh Mehrabi, olympien en badminton, et compte 22 membres, dont huit athlètes olympiques et un ancien athlète d’élite. Entièrement dédié à la collaboration avec les athlètes, ce département comporte quatre unités : soutien et partenariats, relations avec les athlètes et les olympiens, engagement communautaire et communication et initiatives numériques.
« Le département des athlètes du CIO est composé de personnes passionnées qui veulent soutenir la communauté sportive, tant sur le plan personnel que professionnel », explique Jeremy Dodson, qui apporte son expérience d’olympien à son rôle de chef de projet des relations avec les athlètes et les olympiens.
Le département est une collection unique de points de vue d’athlètes, travaillant en étroite collaboration avec la CA du CIO pour s’assurer que le point de vue des athlètes soit représentés dans les décisions du CIO.
Jeremy Dodson, Olympien, Samoa
L’objectif du département étant d’accroître l’engagement des athlètes, de renforcer les CA et de proposer une large palette d’initiatives de soutien aux athlètes du monde entier, il lui faut collaborer étroitement avec la CA du CIO et avec le réseau mondial des athlètes.
« Nous concevons des programmes et ressources afin d’aider les athlètes à toutes les étapes de leur carrière, de leur développement jusqu’à leur transition professionnelle, explique Jeremy Dodson. Si les Jeux sont, bien entendu, le temps fort de la carrière d’un athlète, nous travaillons toute l’année pour s’assurer qu’ils réussissent dans tous les domaines de leur vie. »
Rodrigo Garza, médaillé d’argent olympique avec l’équipe masculine espagnole de hockey sur gazon à Beijing 2008 et membre de l’équipe chargée des partenariats des athlètes, note l’importance des athlètes olympiques dans son département. Leur expérience, qui couvre tout le parcours d’un athlète, des premiers pas dans le sport à la retraite, est essentielle.
Nous savons ce que cela fait de connaître l’incertitude après des années de compétition, reconnaît-il. Cela nous permet également de mettre en place une relation de confiance. Les athlètes sont plus à l’aise en sachant que le soutien qu’ils obtiennent vient de personnes qui ont déjà vécu la même chose qu’eux.
Rodrigo Garza, Médaillé d’argent olympique, Espagne
Par les athlètes, pour les athlètes
La présence des athlètes dans l’administration du CIO et la croissance du réseau mondial de leurs représentants sont les principaux héritages de la dernière décennie. Mais de quelle manière la vie des athlètes a-t-elle réellement évolué ?
Un objectif clé a émergé de la recommandation 18 de l’Agenda olympique 2020, qui vise à renforcer le soutien aux athlètes : « Proposer une solution unique pour que les athlètes puissent accéder à tout le contenu nécessaire sur des sujets essentiels liés à leur carrière, sur l’aire de compétition et en dehors. »
C’est dans ce contexte que la plateforme Athlete365 est intervenue.
Depuis son lancement en 2017, la plateforme est devenue la plus grande communauté d’athlètes au monde, avec plus de 200 000 membres, incluant des olympiens, des paralympiens, des athlètes d’élite et des membres de leur entourage. Régie par la volonté d’améliorer la vie des athlètes, elle propose des offres exclusives, des conseils d’experts et du contenu personnalisé pour les soutenir à chaque étape de leur carrière, et ce dans six langues.
Outre un site Internet, une application et des comptes sur les réseaux sociaux, Athlete365 propose également des espaces physiques dédiés à l’apprentissage et l’engagement lors des Jeux et d’autres événements. Alors qu’en pensent les athlètes ?
« Athlete365 a été très utile au cours de ma carrière d’olympien », se réjouit le skieur alpin hongrois Márton Kékesi, qui a participé à deux éditions des Jeux.
Grâce à des programmes de consolidation d’équipe proposés à la Maison Athlete365 lors des journées de repos, j’ai pu mieux comprendre le Mouvement olympique et plus m’impliquer dans les Jeux. J’aime faire partie d’une communauté qui soutient les athlètes entre deux éditions des Jeux et qui propose des opportunités de développement.
Márton Kékesi, Olympien, Hongrie
Le Tunisien Ghailene Khattali, qui a participé aux épreuves de sprint en canoë à Tokyo 2020 et Paris 2024, affirme que la plateforme lui a été utile pour gérer deux carrières en parallèle : « Athlete365 a été idéale pour trouver tous les programmes pour m’accompagner en tant qu’athlète et entrepreneur. »
L’une des offres clés d’Athlete365 est sa plateforme d’apprentissage, qui propose des cours aux athlètes et à leur entourage pour acquérir de nouvelles compétences dans des domaines variés. Athlete365 Learning collabore également avec des partenaires olympiques mondiaux (TOP), comme Alibaba, Airbnb, Allianz, Coca-Cola, Deloitte, P&G, Samsung et Visa, qui partagent leurs savoir-faire aux athlètes.
En 2024, près de 17 000 athlètes ont suivi plus de 25 000 cours sur Athlete365 Learning, une augmentation respective de 46 % et de 31 % par rapport à 2023. « Nous avons élargi nos ressources au-delà du soutien à la carrière afin d’inclure des offres sur la santé mentale, la protection des personnes et le développement de la marque personnelle, pour s’adapter aux besoins en constante évolution des athlètes », explique Maria Ntanou, responsable de la communication avec les athlètes et les olympiens, qui a elle-même participé à trois éditions des Jeux d’hiver.
N’importe quel athlète, quel que soit le stade de sa carrière, peut accéder à Athlete365 Learning, un outil gratuit mis à la disposition de toutes les personnes qui s’inscrivent. « Athlete365 Learning s’est avérée une ressource précieuse au cours de ma carrière de lutteur », a déclaré Romio Goliath, vice-président de la CA de Namibie et qui espère participer à LA28. « Cette plateforme me fournit des informations utiles, des astuces et des conseils pour améliorer mes performances et mon bien-être. »
Une main tendue aux athlètes
Les athlètes s’inscrivant sur Athlete365 disposent aussi d’un soutien tangible, comme les subventions de voyage Airbnb et Airbnb500, deux programmes qui ont aidé des milliers d’athlètes depuis leur lancement en 2020.
Le chemin menant aux Jeux Olympiques peut être long et, souvent, les stages d’entraînement et les compétitions organisés aux quatre coins du monde imposent un lourd fardeau financier aux athlètes. Pour les libérer de cette pression, la subvention de voyage Airbnb offre aux candidats retenus jusqu’à 2 000 USD à dépenser pour des logements Airbnb lors de déplacements effectués dans le cadre de compétitions ou d’entraînements. En décembre 2024, 3 000 subventions avaient permis de distribuer 4 millions d’USD d’aide financière à des espoirs olympiques et paralympiques, contribuant parfois à faire toute la différence.
« Cette subvention a été essentielle dans ma qualification olympique, en particulier sur le plan mental », explique la lutteuse Giullia Penalber, qui a représenté le Brésil à Paris 2024. « J’ai pu payer le logement de mon entraîneur et de certains membres de l’équipe qui m’ont accompagnée à des stages d’entraînement pour lesquels je n’avais jamais eu de soutien auparavant. J’ai ainsi eu l’esprit tranquille pour m’entraîner et me détendre avec mes proches. »
Ces moments de repos sont essentiels, en particulier après une participation aux Jeux Olympiques qui représente l’aboutissement de toute une vie. C’est là qu’intervient Airbnb500.
Mise à la disposition de tous les olympiens et paralympiens participant aux Jeux depuis Tokyo 2020, la subvention Airbnb500 remet aux athlètes un crédit Airbnb de 500 USD afin de se reposer après la compétition ou pour poursuivre leurs objectifs sportifs. Plus de 13 000 olympiens et 5 000 paralympiens ont profité de cette offre à ce jour, l’équivalent de plus de 9 millions d’USD de soutien financier.
Après Paris 2024, mon fiancé et moi sommes partis en Italie. Ça m’a donné l’occasion de me détendre et de prendre du recul sur mes troisièmes Jeux. J’ai pu récupérer physiquement et mentalement et reprendre les études avec une énergie et une concentration renouvelées.
Jacqueline Simoneau, Olympienne, Canada
Accompagner la transition
Le soutien direct aux athlètes ne s’arrête pas là. Depuis sa création, Athlete365 donne la priorité à l’accompagnement des athlètes dans l’étape sans doute la plus difficile de leur carrière : leur retraite sportive. Après des années à travailler pour atteindre leur objectif – souvent participer aux Jeux Olympiques ou Paralympiques –, la fin d’une carrière sportive peut être difficile.
Le programme Athlete365 Career+, créé en 2005, a déjà aidé plus de 60 000 athlètes lors de cette transition grâce à des conseils d’experts, des formations, ainsi que des offres d’emploi et des opportunités de réseautage.
Cette approche multifacettes est facilitée par des ateliers organisés en collaboration avec les CNO et les FI. Les athlètes y apprennent à transférer leurs compétences au monde du travail, à développer leur connaissance de soi et à évaluer leurs options pour leur avenir. Plus de 15 000 athlètes des cinq continents ont déjà participé à un séminaire Athlete365 Career+ à ce jour.
Disponibles en huit langues, ces ateliers sont dirigés par des éducateurs formés par le CIO, tels que Maria Barakat, du CNO de Jordanie. « C’est si gratifiant de voir les athlètes apprendre et remettre en question leur façon de penser, dit-elle. Le processus de découverte de soi renforce leur confiance, leur permet de connecter leurs points forts sportifs à des opportunités de carrière et leur fait comprendre que leur potentiel ne s’arrête pas à l’aire de compétition, loin de là. »
Les athlètes à la recherche d’un soutien plus personnalisé peuvent se tourner vers le programme Athlete365 Mentoring qui propose des séances individuelles avec des experts du Mouvement olympique, notamment des professionnels travaillant pour les partenaires TOP du CIO, ainsi qu’avec le CIO lui-même.
Désormais dans sa troisième mouture, le programme a offert à plus de 200 athlètes l’occasion de profiter du savoir-faire d’un mentor, en plus de possibilités de réseautage.
Ça peut faire peur de te demander ce que tu vas faire après ta retraite sportive. C’était une superbe opportunité de rencontrer d’autres athlètes qui vivent la même chose et d’obtenir des conseils pratiques pour savoir quoi faire et comment se préparer au mieux.
Bernardo Oliveira, Olympien, Brésil
Des perspectives de développement
Si ce soutien est crucial, les athlètes doivent aussi pouvoir passer de la théorie à la pratique. Dans le cadre des réformes de l’Agenda olympique, un effort conjoint a été réalisé pour accroître les offres d’emploi destinées aux athlètes, notamment au sein du CIO, aux Jeux Olympiques et par l’intermédiaire des programmes des partenaires TOP.
Ainsi, à Paris 2024, 41 olympiens et six paralympiens ont été embauchés par Olympic Broadcasting Services (OBS) grâce au programme de formation des commentateurs et au programme de formation aux techniques de diffusion.
Ces formations de classe mondiale dans divers domaines ont permis aux athlètes de se reconvertir en professionnels des médias et ont offert aux candidats l’opportunité de signer des contrats pendant les Jeux. Mark Hawkins, qui a représenté la Grande-Bretagne en handball à Londres 2012 et qui a commenté les Jeux pour OBS à Paris, a apprécié de pouvoir contribuer à l’événement de manière différente et de s’ouvrir à une nouvelle carrière. « Participer aux Jeux Olympiques, quel que soit le rôle, c’est incroyable. C’est un formidable tremplin », dit-il.
Les athlètes ayant le sens des affaires peuvent aussi profiter d’un coup de pouce grâce au programme Athlete365 Business Accelerator. Conçu pour aider les athlètes à monter leur propre entreprise, ce programme les met en relation avec des mentors locaux et des experts de leur secteur qui les guideront tout au long du processus. En 2024, Alibaba est devenu un partenaire du programme et partage ainsi son expertise en matière d’e-commerce avec les athlètes et leurs entreprises.
Plus de 3 700 athlètes ont participé à au moins une phase du programme Business Accelerator, tandis que 63 olympiens ont entièrement terminé le programme à ce jour. C’est le cas de la plongeuse Macarena Alexanderson qui veut transformer l’éducation physique des enfants au Mexique.
En tant qu’athlète, on nous dit souvent qu’il ne faut rien faire sans se préparer, et je pense que c’est encore plus vrai dans le monde des affaires. Le programme Business Accelerator m’a vraiment aidée à me lancer.
Macarena Alexanderson, Olympienne, Mexique
« En tant qu’athlète, on nous dit souvent qu’il ne faut rien faire sans se préparer, et je pense que c’est encore plus vrai dans le monde des affaires. Le programme Business Accelerator m’a vraiment aidée à me lancer. »
Quant aux athlètes qui viennent tout juste de raccrocher, le CIO propose des stages afin d’acquérir une expérience précieuse au cœur du Mouvement olympique. « C’est un rêve devenu réalité », s’exclame la rameuse italienne Valentina Iseppi, à présent stagiaire au département des athlètes après avoir participé à l’épreuve du quatre de couple féminin à Tokyo 2020.
Pouvoir rendre au sport et à la communauté olympique, après tout ce qu’ils m’ont donné, est un opportunité gratifiante !
Valentina Iseppi, Olympienne, Italie
Un avenir prometteur
Alors que Thomas Bach s'est retiré de ses fonctions, laissant derrière lui un héritage marqué par une représentation accrue et plus de soutien et d’opportunités pour les athlètes, il reste une question : de quoi l’avenir est-il fait ?
En la personne de Kirsty Coventry, présidente du CIO, les athlètes peuvent compter sur une nouvelle championne olympique et ancienne présidente de la CA du CIO afin de poursuivre les progrès réalisés.
Dans son manifeste, Kirsty Coventry a promis d’être « au service des athlètes en maintenant un dialogue ouvert et en veillant à ce que leurs besoins soient prioritaires ».
Comment parviendra-t-elle à atteindre cet objectif ? « J’œuvrerai au développement des programmes existants et à l’identification de nouvelles possibilités permettant aux athlètes de bénéficier de notre programme des partenaires olympiques (TOP), des détenteurs de droits médias, de la Solidarité Olympique, et à un développement plus poussé des programmes de suivi de carrière des athlètes. »
Après une décennie de changements sous la présidence de Thomas Bach, tout semble indiquer que les années à venir seront toujours plus passionnantes pour les athlètes.